Notre société postmoderne est tellement focalisée sur la valorisation de l’individu que la signification d’un acte lointain dans le temps comme la croix de Jésus-Christ est devenue difficile à comprendre. Les façons traditionnelles d’aborder la question ne semblent plus crédibles et de nouvelles approches sont proposées, même au sein des milieux évangéliques.

Jésus est bien plus qu’un exemple d’amour ou une victime de la violence. Quand Dieu reçoit et approuve l’œuvre de la croix, le résultat en est une humanité capable de relations nouvelles, de pardon et de renouveau à tous égards.

Cette réconciliation évoque la fin de toute opposition, aliénation et mort. Désormais, entre Dieu et les êtres humains comme entre les humains, une vie de restauration, de guérison, de reconnaissance et de joie est possible.

La croix est un endroit où des relations faites de réconciliation et d’amitié se nouent – ce que recherchent, dans toutes sortes de directions, nos contemporains atteints par une lassitude existentielle face aux réalités contrastées du quotidien et souffrants de l’absence d’une demeure au sens profond et riche du terme.

Le projet de Paul Wells, professeur de théologie systématique à la Faculté libre de théologie réformée d’Aix-en-Provence et éditeur de La Revue réformée, invite à redonner tout son éclat à la doctrine de la croix dans le message chrétien comme au travers de vies réconciliées.