Egbert Egberts balaie toute équivoque, barre toute échappatoire, démasque nos pauvres illusions de « grâce à bon marché » : c’est un christianisme radical qu’il prêche. Il dénonce sans se lasser le souci de l’apparence, manifestement préoccupé par l’importance que les bâtiments prennent pour nos Églises. Il revient à l’essentiel, à l’engagement, au sacrifice, à la mort, à la vie, au feu. S’il est plusieurs accentuations légitimes de la religion biblique, Egbert Egberts choisit à coup sûr celle du feu. C’est un ardent. Mais non pas un légaliste, car c’est à la croix que son zèle le conduit toujours.
Le message du livre, page après page, identique et renouvelé, est le message de la croix. Tout se résume peut-être ainsi : « Faire le beau » devant Dieu, c’est fuir la croix et fuir la croix, c’est tourner le dos à Jésus-Christ. La croix de l’accomplissement une fois pour toutes, et la croix appliquée à notre vie, chaque jour : la grâce qui coûte, la grâce qui donne la vie.
Message qui fait trembler autant qu’il émerveille ! Lire le livre d’Egbert Egberts – dont la vie, à ce que nous en avons vu, ne dément pas le témoignage – c’est faire une expérience spirituelle.

Henri Blocher
Extrait de sa préface

Egbert Egberts est né en Hollande et a poursuivi ses études de théologie à Amsterdam, Bruxelles et Vaux-sur-Seine. Après avoir été durant quelques années, directeur de l’Institut biblique de Man, en Côte d’Ivoire, il est maintenant pasteur de l’Église protestante évangélique de Liège.