L’évangéliste de l’Ancien Testament
Ésaïe 40-55 Broché – Mai 1999
Éditeur : Olivétan
200 pages (ou cartes) | 500 g | 21 x 21 x 1,5 cm
25,00 €
Disponibilité : Dernier(s) exemplaire(s)
EAN / Référence : 9782853041515
La deuxième partie d’Ésaïe (40-55) concerne Israël exilé en Babylonie au VIe siècle. Elle se déroule comme un procès fait par les païens au dieu d’Israël incapable de sauver son peuple. Le Seigneur plaide en prenant comme témoin à décharge justement le témoin à charge de l’accusation : Israël pécheur anéanti non malgré son dieu mais par lui. Maintenant ce Dieu unique va réhabiliter son peuple, se servant de Cyrus pour libérer comme autrefois de Nébukadnesar pour écraser. En un nouvel exode glorieux il prend la tête de son peuple pour une marche triomphale vers Jérusalem où retentit « la bonne nouvelle » : Voici ton Dieu : Ton Dieu règne ! et où sera célébré le grand festin avec les païens, eux qui avaient confessé que ce dieu sauveur est un dieu caché. Car si Israël est un serviteur infidèle, apparaît un mystérieux serviteur fidèle, anonyme, avec mission envers Israël mais aussi envers le monde entier. Étrangement, le Seigneur déclare qu’il n’a pas fait d’Israël un serviteur en exigeant des offrandes, mais que son peuple fait de Lui un serviteur par son péché !
Ce commentaire est inhabituel. Les sections du texte sont mises en relation dans le grand parcours entre la venue et le retrait de la Parole. La traduction de chaque section a le double but de parler le langage d’aujourd’hui tout en gardant la cohérence du texte original. Suit en une ou deux pages une perspective de la section. Enfin un lexique ne s’intéresse qu’aux 2 ou 3 termes constituant l’ossature du passage et en suit l’emploi tout au long des 16 chapitres. C’est le privilège du grand âge, après 50 ans de recherches techniques, d’avoir la liberté de dire ce qu’on a envie de dire pour expliquer l’essentiel, sans notes assommantes (en laissant au spécialiste le soin d’induire le travail critique qui en est le soubassement).