Travail social et spiritualité Broché – Décembre 2008
Pascal Keller – Susan Clifton – Christopher Sinclair – Frédéric de Coninck
Éditeur : Mennonites
104 pages (ou cartes) | 150 g | 13,8 x 20 x 0,7 cm
7,00 €
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EAN / Référence : 9782904214868
« Les textes rassemblés dans ce recueil se sont attaqués à une question singulièrement ardue. Ils ont tenté de voir comment nouer des liens entre l’expression de la foi, la vie de foi, la spiritualité, d’un côté, et le travail social, de l’autre. Chacun des textes de ce Dossier fait écho, à sa manière, à une difficulté qui est la division de la vie en compartiments. C’est un effet de la division du travail dans les sociétés modernes. »
« La première portée de la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare est de donner de la valeur à des personnes dévalorisées dans la société. Or le travail social est (doit être) une manière de montrer que ceux que l’on dévalorise ont de la valeur. On prend ainsi part à un débat de société qui a des incidences spirituelles : qui vaut mieux ? Qui est plus honorable ? Nous participons, par notre travail social même, à un renversement des valeurs. La deuxième leçon de la parabole est que le riche est décrit comme un sourd qui refuse d’entendre. Il s’agit là d’une vérité importante : les rejetés entendent quelque chose que les nantis n’entendent pas. Il y a ensuite une troisième leçon : nous sommes tous des Lazare. En nous rappelant notre propre expérience de l’exclusion et de la vulnérabilité, Jésus nous touche au cœur. Et si nous rejoignons des personnes vulnérables, c’est parce que nous sommes vulnérables nous-mêmes. Le travail social est contesté par le riche qui voudrait, même après sa mort, pouvoir continuer de profiter à loisir de Lazare. »
« Un dernier point : ... le témoignage n’est pas à sens unique. Nous avons aussi à apprendre et à entendre de la part de travailleurs sociaux et d’usagers non chrétiens. Le travail social nous renvoie, en particulier, une question : celle de notre manière de nous adresser à des personnes fatiguées et chargées. Le travail social nous incite ainsi à être plus au clair sur un Évangile libérateur et qui propose une voie à des personnes blessées, angoissées ou handicapées. »
Frédéric de Coninck