Ce livre n’est pas un roman, mais un récit lumineux et vrai, tant sur le plan historique que géographique et humain. Que dire de la foi pure et simple des personna­ges si vivants qu’il nous semble les avoir toujours connus. L’amour déborde des pages ouvertes et refermées avec respect sur des chants d’espérance. Tous les Cévenols s’y retrouveront, ceux d’hier et d’aujourd’hui. Ni le fer, ni le feu, ni la barbarie n’ont eu raison de leur patience, de leur courage et de leur foi.

En effet, ce livre est le récit de la vie des Cévennes, au travers de ses mœurs, de ses coutumes et de sa foi vivan­te, du XVIe au début du XIXe siècle. L’auteur retrace avec précision et vérité tous les épisodes qui ont jalonné cette période.

André DUMAS est né en 1874 à Paris. Il vécut une partie de sa jeunesse à Nîmes.
Ses études le poussèrent non seulement vers les lettres mais vers le droit administratif et les sciences mathéma­tiques, ce qui lui valut de commencer sa carrière dans l’administration préfectorale et de la terminer dans l’ad­ministration des finances. Cependant, l’amour et la pas­sion de la poésie devaient dominer sa vie.
À 27 ans, il publia son premier volume de vers Paysages et en 1927 son second volume de vers Roseaux. Il avait été frappé dans son affection la plus tendre par la mort de sa fille Yvette alors âgée de six ans et depuis il avait vécu avec cette chère présence invisible qui lui avait inspiré un chef-d’oeuvre de sensibilité Ma Petite Yvette, « roman d’un enfant » ; il en versa les droits à des œuvres utiles à l’enfance.
En 1932, il publia une Anthologie des Poètes Français du XVIIe puis une Anthologie des Poètes Français du Xe au XVIe siècle et Le Désert Cévenol, qui retrace avec une grande puissance d’évocation l’épopée dramatique des camisards en Cévennes. Il reçut le Grand Prix de la Ville de Paris. Il était un grand ami de Courteline et mourut en 1943.