Nicolas Beressnevitch, jeune lieutenant, chevauche, sabre au clair, dans les rangs des troupes fidèles au tsar. Il combat durant les trois années d’une guerre civile meurtrière, initiée par la Révolution d’octobre 1917.

Mais l’Empire russe s’effondre. Les bolcheviks prennent le pouvoir, et Lénine donne naissance au premier régime communiste de l’Histoire. Nicolas, comme la majorité des Russes « blancs », s’exile. Il traverse la Turquie, la Macédoine, les Républiques yougoslaves : Bosnie-Herzégovine, Serbie, Croatie. Devenant, au gré des événements, marchand d’armes, douanier, carto­graphe, électricien, il s’adapte au chemin chaotique d’un voyage que l’aventure ne déserte pas. Au bout de ce périple, la France.

Au-delà des mots écrits dans ces pages, le voyage décrit le parcours d’une renaissance.

Car, dans les années 1970, un événement majeur bouleverse son existence. Il survient quand Michel Beressnevitch rend témoignage à son père, Nicolas, de sa conversion récente à Jésus-Christ.

De l’exil à l’espérance, Nicolas nous livre le récit d’une authentique révolution.