Si le mot « théologie » nous semble faire partie d’un vocabulaire de spécialistes, laissons-nous convaincre par l’auteur, et disons qu’il s’agit tout simplement de parler de Dieu. Neal Blough rappelle fort justement que le premier commandement nous demande d’aimer Dieu avec notre pensée. Dire Dieu, pratiquer sa parole, vont ensemble.

L’auteur montre comment garder l’héritage du passé face à des situations toujours nouvelles. Dieu s’implique et s’incarne dans sa création, dans l’histoire de l’humanité qu’il a créée, et dont il demeure solidaire. Il faut transmettre de manière claire le projet de Dieu, de la création à une nouvelle création, véritable moteur de l’histoire. Dieu se donne sans égoïsme, nous offre un espace généreux sans toutefois s’imposer, sans remettre sa souveraineté et sa toute-puissance en question. Son amour, sa douceur et sa justice ne sont pas incompatibles.

Ce livre est un véritable encouragement à mieux comprendre notre propre liberté ; comme individu et en communauté, face à la maîtrise de Dieu sur l’histoire des hommes. Le défi qui nous est lancé est de rester nous-mêmes pertinents et actuels dans un monde en continuelle mutation.
Philippe Figuière, pasteur de l’Église mennonite de Pfastatt

Neal Blough est directeur du Centre Mennonite de Paris, professeur d’histoire de l’Église à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine, membre de l’Église évangélique mennonite de Châtenay-Malabry. Il est marié avec Janie et père de trois enfants adultes.