L’ascèse ? Connais pas.

Parlez-moi du “light”, c’est un mot qui passe mieux, et c’est idéal pour préserver ou retrouver la santé ! C’est vrai, le mot “ascèse” passe mal. Il a des échos de pénitence – faudrait-il acheter le pardon ? – ou encore de quelque mérite qui serait nécessaire pour s’attirer les bonnes grâces du divin-juge… Aujourd’hui, il devient vital de retrouver le sens de l’ascèse. De la replacer sur le chemin d’une quête spirituelle où Dieu se tient en bon médecin pour guérir notre être intérieur.

En recevant dans l’action de grâce l’ascèse du Christ, notre humanité sera restaurée et nous serons conduits vers la liberté.

Daniel Bourguet
L’auteur est pasteur de l’Église réformée de France. Il a exercé divers ministères en paroisse et dans l’enseignement théologique.

La Fraternité spirituelle des Veilleurs a été fondée en 1923, au sein du protestantisme, par Wilfred et Théodore Monod. Elle a pour but d’aider chacun dans sa vie de prière personnelle et dans ses engagements dans l’Église et dans le monde.